Prêt immobilier : le Refus des banques
Refus de prêt immobilier : Quelles sont les raisons ?, comment l'éviter ?, et quelle est la solution pour l'emprunteur ?
Dans le cas où le dossier ne coche pas toutes les cases et devient un risque de non remboursement, la banque refuse d'accorder le prêt immobilier. Les banques deviennent de plus en plus sélectives, également contraintes par les autorités d'appliquer les régles du HCSF (Haut Conseil de stabilité financière). Ces banques vont scruter encore plus chaque élément du dossier. De ce fait, les demandeurs de prêt doivent faire attention à certains points considérés comme un risque pour les banquiers.
Les principaux mobiles de refus de prêt
Toutes les banques n'ont pas les mêmes critères de sélection car chaque banque suit sa propre politique de risque. Pendant ce temps, le Haut Conseil de stabilité financière émunérent les règles générales à appliquer.
En effet, depuis le 1er janvier 2022, le Haut Conseil de Stabilité Financière contraint les banques sous peine de sanctions à ne pas dépasser les taux d'effort et les durées de prêt maximales. Le HCSF impose aux banques que le taux d'endettement ne doit pas dépasser 35% et la durée du prêt ne peut exéder 25 ans dans l'ancien et de 27 ans pour les amortissements différés des achats neufs ou anciens avec des travaux de rénovation importants.
Fort taux d’endettement
Ces règles permettent d'éviter les situations de surendettement. Les banques, en revanche, profitent d'une marge de manoeuvre sur 20% de la production des crédits immobiliers auquelles ils peuvent déroger à la régle.
Dès lors, cette marge accordée par le HCSF permet aux banques d'accepter de financer certains profils. Chose importante pour mettre une opportunité de votre côté : vous devez avoir un dossier spécifique au moment de la demande de financement et cela à travers plusieurs facteurs, dont les coûts que représentent les hypothèques par rapport à la gestion du compte, les conditions professionnelles et les coûts de l'emprunteur.
Par conséquent, l’acceptation des dossiers avec une dette supérieure à 35 % est possible, mais en termes de certitude rien n’est moins sûr. Il est donc conseillé de choisir la sécurité et de miser sur un taux d'endettement de 33-35%, assurance comprise. Ce taux d'endettement est faible si l'emprunteur est déjà endetté. C'est le cas des investisseurs locatifs et des crédits à la consommation (prêts étudiants, crédits auto, etc.).
À savoir Lorsque la durée de remboursement d'un crédit auto ou d'un crédit à la consommation est relativement courte (moins d'un an), la plupart des banques n'en tiennent pas compte dans le calcul du taux d'endettement. Cependant, si la durée est plus longue, il est conseillé de rembourser pour mettre le maximum de chance de son côté. |
Charge excessive et situation professionnelle
L'une des raisons pour lesquelles les banques se voient refuser des prêts est ce que les banquiers et les courtiers appellent une augmentation des frais.
On dit souvent que le CDI est une condition préalable au prêt. Être ancien dans le domaine et la stabilité des revenus sont également des critères d'acceptation des candidatures. De ce fait, les profils en CDD ou les indépendants qui n’ont pas de bilan sur 2-3 ans auront beaucoup de mal à obtenir l'agrément de la banque.
Mauvaise gestion du compte bancaire
Un autre signal d'alarme pour les banques est la gestion des comptes bancaires. Évitez à tout pris les découverts bancaires répétés, les dépenses excessives. Une mauvaise gestion de votre compte bancaire mettra à mal votre demande de prêt.
Faible apport bancaire
L'apport bancaire pour un projet immobilier est généralement de 10% du prix d'achat. Les acheteurs qui présentent un apport importantes à l'immobilier bénéficieront très probablement de meilleures conditions de crédit. En revanche, dans le cas contraire, certaines banques jugent le risque dossier trop élevé. Le financement sans apport est possible, mais concerne surtout les jeunes acquéreurs en début de carrière avec un potentiel de croissance de revenu.
Par conséquent, si vous suivez les règles de base, vous avez plus de chances d'obtenir votre prêt immobilier. À l'inverse, si vous faites défaut, votre demande de prêt risque de ne pas aboutir. Voici quelques conseils sur ce qu'il faut faire si votre crédit est refusé.
En cas de refus du prêt immobilier
Si votre dossier est rejeté, vous avez la possibilité de tenter votre chance auprès d'un autre organisme bancaire. « Si la date des échéances avant l'acte de vente est encore éloignée". Lorsque le délai est trop court, nous vous recommandons d'avertir immédiatement le notaire et de présenter une lettre de refus de crédit de la banque pour appliquer la clause suspensive du compromis de vente et vous évitez les pénalités.
Aussi, pas de panique, un rejet de crédit ne signifie pas nécessairement que l'opération échouera. Si vous vous efforcez sur votre projet et vous avez le coup de coeur sur le bien que vous souhaitez acquérir. Vous avez la possibilité de repousser la date de l'acte de vente et obtenir ainsi un délai supplémentaire pour consulter d'avantage de banque.
C’est important de savoir que la précarité de l'emploi est la première raison invoquée par les banques pour refuser les crédits immobiliers. En plus, les banques peuvent également penser que vos revenus sont insuffisants pour rembourser le montant que vous souhaitez emprunter. Afin d’éviter le refus immobilier, vous devez vous Informer et décrypter les critères bancaires. Vous pouvez consulter un conseiller financier pour votre projet immobilier au 0187202017 ou nous écrire à : contact@fundbid.fr
Publié le 18 avril 2022