Le respect de la biodiversité, la baisse de la pollution, le recyclage et le renforcement des élus locaux et nationaux aux questions relatives à la protection de l’environnement. Voici quelques-unes des préoccupations que l’UE a promis de traiter avec un égard particulier. En effet, lorsqu’on se tient au fait de l’actualité et qu’on observe les tendances actuelles, il apparait clair que sans une exploitation responsable de notre terre, celle-ci irait vers sa perte et ses habitants aussi. Qu’en est-il donc de l’Union Européenne qui est très nettement à la traine en matière de protection environnementale ?

 

Évaluation des politiques environnementales de l’Union Européenne

 

Le compte rendu de l’EIR (outil d'information qui soutient l'application de la législation environnementale) en rapport avec la mise en œuvre des politiques environnementales et au respect des engagements pris nous révèle que l’UE est malheureusement à la traine. La France est en outre sous le coup de plusieurs procédures d’infraction si on en croit la carte interactive publiée par la commission Européenne. De ce fait, elle occupe une position vulnérable en étant quatrième pays à avoir reçu autant de procédures.

 

Causes de la déchéance de l’UE

 

Malheureusement bien que l’Union Européenne ait déjà accumulé beaucoup de mauvais points, son calvaire ne semble pas tirer à sa fin. En effet, la coalition est spectatrice d’une véritable chute libre en ce qui concerne le respect des clauses ratifiées en matière de gestion et protection environnementale. Lorsqu’on sait que l’UE a pris des engagements de plein gré et que la question de la protection de la planète est d’actualité, on en vient à s’interroger sur les mobiles et mécanismes qui expliquent cette fulgurante déchéance. Il demeure toutefois possible de dresser une liste peu exhaustive des facteurs qui expliquent bien les mauvais résultats de l’UE aux classements et évaluations internationales et détaillent les dégradations que subit l’environnement en Europe. La liste repose sur des faits tels que :

• Le non-respect de certaines règles : Contrairement aux normes communément admises, on observe que les forêts sont surexploitées, les réserves naturelles et semi-naturelles sont dégradées au profit de l’urbanisation anarchique. La biodiversité n’est pas respectée et de ce fait les habitats naturels sont de plus en plus dégradés. La faune en Europe se retrouve réellement en danger et la flore subit une pression intenable.
• Le retard dans l’appropriation des technologies visant à prendre des différentes masses d’eau existantes : En clair, les pays membres de l’UE devraient adopter des plans pour gérer les bassins d’eau, des règles et procédures de traitement des eaux doivent aussi être édictées pour faciliter l’accès à l’eau potable.
• Un mauvais établissement des priorités est souvent à déplorer : L’UE a tendance à favoriser certains concepts environnementaux comme l’économie circulaire au détriment d’autres à l’instar du recyclage. Une mauvaise priorisation est cause de, négligence. Concernant les gaz à effet de serre par exemple on constate que leur émission n’est pas encore tout à fait résorbée.
• L’absence de financements adéquats
• Les décharges non conformes : C’est un problème récurrent chez les pays européens. Il entre aussi dans le cadre du non-respect de certaines règles vues que la question de conformité des décharges relève de la réglementation bien précise.

 

Les répercussions envisageables en cas d’absence de changement

 

Si l’Union Européenne n’entend pas changer sa manière de gérer l’environnement, les représailles ne sauraient tarder avant de se faire ressentir. L’absence de changement nuirait bien évidemment à la planète mais les répercussions seraient tout aussi catastrophiques pour l’UE. Celles-ci perdraient premièrement les appuis étrangers dont elle dispose pour l’aider à réduire ses problèmes environnementaux, De plus, elle serait tout bonnement radiée de certaines communautés qui soutiennent sa faune et sa flore mais aussi et surtout un discrédit palpable lui serait infligé par la communauté internationale. Être le dernier dans un domaine n’étant le souhait de personne il sera tout aussi amer pour cette communauté européenne d’entre le dernier parmi les protecteurs de la planète bien que cette position lui pende au nez. Autant de barrières sont mises sur pied afin de dissuader les récidives en matière de comportements non salvateurs pour l’environnement.

 

Les mesures à prendre pour une requalification de l’UE 

 

L’Union Européenne comme bien d’autres coalitions est tenue de respecter les engagements qu’elle prend surtout dans un monde où l’environnement est constamment menacé. Plusieurs solutions peuvent être entreprises par les pays membres pour améliorer la situation actuelle et se rentrer à nouveau dans les bonnes grâces de l’EIR. Parmi ces mesures se trouvent l’accroissement des moyens financiers alloués à la protection de l’environnement. En effet, le besoin de l’union européenne pour traiter cette question est de plus de 100 milliards. Pourtant une grande partie du déficit pour investir concerne les questions de la lutte anti-pollution et celle de la préservation des eaux. D’un autre côté il a été observé qu’il fallait grandement édifier les populations et l’administration nationale sur les questions environnementales afin de renforcer leur capacité à mieux gérer l’environnement et susciter le sentiment commun qui aidera à lever les fonds aussi bien au niveau des citoyens qu’au niveau de l’administration. Pami les solutions prévues par l’EIR celle-ci propose une implication forte du public ainsi qu’une manifestation de ce dernier aussi bien au niveau des tribunaux pour contester les décisions inadaptées aux besoins en termes de planification. Les élus nationaux et locaux doivent opter pour une urbanisation raisonnable obéissant à un plan pratique et questionner les écarts observés dans l’application de ce plan.

 

Le bilan sur la perception environnementale attendue de l’Union Européenne

 

Il nous a été donné de constater la maladresse des pays européens dans la protection de l’environnement dont ils tirent tous leurs biens. Les causes de cette maladresse naissent aussi bien dans l’inconscient collectif qui relativise les dégâts actuels que dans la conscience des décideurs qui minimise l’intérêt de la dépense à mobiliser. Les facteurs qui expliquent la position de l’UE dans les classements de l’EIR doivent interpeller l’opinion publique et susciter l’éveil des consciences en rappelant que si les scientifiques se sont déjà trompés quelques fois sur l’apocalypse, leurs prévisions ne sauraient être loin de la vérité encore longtemps. Il devient primordial alors pour la France et ses paires de prendre conscience des dangers de leurs ambitions et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour équilibrer la balance actuelle qui tend dangereusement vers un carnage environnemental sans précédent.

 

Publié le 26 septembre 2022